Situé en Afrique centrale, le Congo offre un climat très favorable à l’entrepreneuriat. La République du Congo occupe une place stratégique en Afrique et dispose de ressources naturelles qui la rendent attractive à un investissement. Entre position géostratégique, abondance des ressources et mesures d’incitations fiscales, découvrez dans cet article les différentes raisons de choisir le Congo comme terre d’investissement.
Depuis quelques années maintenant, le Congo attire constamment les investisseurs étrangers. Comme de nombreux pays Africains, le Congo est un pays riche en pétrole et en matières premières. Il est donc largement affecté par la chute des cours mondiaux et par les conséquences macroéconomiques qui en découlent. Les ressources naturelles du Congo constituent son principal atout économique. Le pétrole et le bois sont les secteurs qui attirent le plus d’investisseurs étrangers, on cite notamment la Chine et la France comme principaux acheteurs de bois congolais. Récemment, l’accent a été mis sur le secteur minier, qui attire un nombre croissant d’investisseurs.
Le Congo présente d’énormes avantages pour les potentiels investisseurs dont notamment :
- Une grande étendue maritime sur le large de la ville de Pointe Noire. Le Congo est également une terre de transit au profit des pays enclavés de la sous-région comme le Tchad ou la République Centrafricaine,
- Un grand potentiel pétrolier estimé à 6 milliards de barils de réserves de pétrole brut,
- Un riche potentiel minier composé d’une grande variété de minerais (le potasse, le fer, l’étain, l’uranium, le phosphate, le zinc, le plomb, le cuivre, le manganèse, l’or, l’argent et le diamant),
- Un très fort potentiel en énergie hydroélectrique estimé à 14 000 MW,
- Un potentiel agricole d’environ 10 millions d’hectares de terres arabes dont seul 2 sont exploités,
- Un immense potentiel forestier de 22,5 millions d’hectares de forêt naturelle couvrant 65% du territoire national,
- Un grand potentiel touristique constitué de reliefs pittoresques, paysages féériques, de sites culturels classés patrimoine mondial par l’UNESCO et d’espèces animales uniques dans le monde.
L’économie congolaise repose sur les secteurs suivants :
- Le secteur pétrolier : l’une des activités les plus rentables dans le secteur pétrolier est l’exploration. Il existe certes des entreprises installées qui font de l’extraction et de la commercialisation, mais elles s’intéressent peu à l’exploration pour des raisons stratégiques. C’est donc un domaine ouvert et hautement rentable pour une entreprise spécialisée.
- Le secteur des services : un secteur en pleine expansion qui exige toutefois beaucoup de professionnalisme et d’innovation.
- Le secteur du tourisme et des loisirs : un secteur pas vraiment exploré et qui offre de réelles opportunités d’affaires compte tenu du potentiel écologique du pays.
- Le secteur agricole : l’agriculture congolaise offre de grandes opportunités compte tenu de l’étendue des terres arables dont dispose le pays. Seuls 2 % des terres arables sont exploitées et le pays dispose d’un potentiel halieutique impressionnant.
Voici donc les quelques raisons qui pourraient faire du Congo la destination idéale pour votre projet d’investissement.
Un emplacement au cœur de l’Afrique centrale
Doté d’une façade maritime sur l’Atlantique Sud de 169 km de long, le Congo bénéficie d’une position géostratégique avantageuse notamment grâce à son Port de Pointe-Noire qui sert de désenclavement à ses pays frontaliers comme la République Centrafricaine, le Cameroun et le Gabon.
Le chemin de fer Congo Océan relie les deux grandes villes du pays et les ports maritime et fluvial qui jouent un rôle crucial dans la chaîne nationale des transports.
Le fleuve Congo est essentiel au transport de marchandises entre Brazzaville, le nord du pays, la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo car il constitue la seule alternative à la route reliant le Congo Brazzaville et la République Centrafricaine.
Aussi le un réseau de routes reliant le Congo au Cameroun, au Gabon et l’Angola constitue un véritable atout pour les échanges entre pays de la sous-région.
Des ressources naturelles abondantes
Les réserves de pétrolières du Congo atteignent jusqu’à 1,7 milliard de barils et la production est assurée pour les 25 années à venir. A côté de ses nombreuses réserves de pétrole impressionnantes, le Congo dispose d’un ensemble de 130 milliards de tonnes de réserves de potasse, des réserves en fer, en étain, en uranium, en phosphate, en calcaire, en zinc, en plomb, en cuivre, en manganèse, en or, en argent, en diamant, en grés bitumeux et en géométraux.
Son potentiel hydroélectrique atteint environ 14.000 MW bien que l’accès à l’électricité soit toujours un problème à résoudre, cela est notamment dû à l’insuffisance des investissements dans le secteur. Actuellement, la production d’électricité au Congo est assurée par les centrales hydroélectriques et thermiques, l’énergie solaire et la biomasse. Dans le souci d’accroître la production de l’électricité, le gouvernement envisage la construction de nouveaux barrages et l’utilisation d’autres sources d’énergie comme le solaire. Les partenariats public/privé sont donc très encouragés dans ce secteur.
Environ 180 millions de consommateurs sur le marché
Au Congo, les entrepreneurs ont l’opportunité d’avoir accès au marché intérieur mais aussi à celui de la CEMAC qui représente environ 51 millions de consommateurs, ainsi que celui de la CEFAC qui représente environ 130 millions de consommateurs. Il faut noter que la proximité entre Brazzaville et Kinshasa les deux capitales séparées par le fleuve Congo, offre un accès supplémentaire à un marché de 77,3 millions de consommateurs.
Une réglementation sans discrimination
Un entrepreneur a la possibilité de créer une entreprise au Congo quelle que soit sa nationalité ou son lieu de résidence. Les investisseurs étrangers n’ont pas aucune exigence de partenariat congolais pour créer une entreprise. Aussi, il existe au Congo des accords de protection des investissements.
Les institutions ont rendu disponible un guichet unique permettant aux investisseurs d’avoir un seul point de contact pour accomplir toutes les formalités.
Des mesures d’incitation fiscales
Le Code des Investissements congolais prévoit des régimes privilégiés et des mesures d’incitation pour les entreprises. On distingue quatre mesures d’incitation à l’investissement : l’incitation au développement de la production, au réinvestissement des bénéfices, à la recherche et à l’innovation technologique, l’incitation à l’implantation en zones économiquement moins développées et l’incitation à l’exportation.
Ces nombreuses mesures se manifestent par l’application d’une exemption de la taxe pour le réinvestissement des bénéfices, d’un taux réduit à 15% sur l’importation sur les équipements et l’exonération de la TVA et de la TIT pour le développement de la production, de la déduction fiscale d’un tiers des frais engagés pour la mise au point de l’innovation.
La création des Zones Economiques Spéciales
Point fort du Programme National de Développement, la création des quatre Zones Economiques Spéciales au Congo devrait non seulement créer des emplois directs et indirects mais également créer de nouveaux pôles urbains dans les localités d’Oyo, Pointe-Noire, Ouesso et Brazzaville.
Les efforts dans l’amélioration du climat des affaires
Le Congo-Brazzaville veille à l’amélioration de son climat des affaires pour générer une attractivité auprès des investisseurs. Aussi, la création d’un guichet unique, la réduction des coûts administratifs, la rationalisation des procédures administratives, commerciales et de création d’entreprises sont certains avantages qu’offre le Congo.
En somme, de son emplacement, sa législation et son énorme potentiel naturel, le Congo représente une grande diversité d’opportunités à saisir pour les investisseurs tant nationaux qu’internationaux. Les différentes incitations mises en place par les institutions prouvent à suffisance que le Congo est un pays qui s’ouvre grandement à toutes les initiatives visant à agrandir et diversifier son environnement économique.