L’aéroclub de Pointe-Noire est officiellement créé le 22 février 1950.
Les installations sont d’abord envisagées, en juillet 1950, dans la zone nord-ouest de la piste, près de la voie ferrée, dans la zone militaire, dans un hangar de 240 m² et de 4,5 m de haut et flanqué d’un appentis qui servait à la fois de salle de réunion et de bar.
Les premiers cours de pilotage sont donnés en septembre 1950 sur un Auster J4.
En décembre 1950, les installations sont envisagées sur la piste de crash. En janvier 1951, on retient la possibilité de s’installer au sud de la piste de crash utilisée par l’A.C.P.N. pour ne pas gêner le trafic aérien fret et militaire, à 400 m de la piste en service. La construction d’un hangar et d’un club-house près de la route de M’Fouta évite d’avoir à passer par la base aérienne.
5 février 1951 : 1ère fête de l’A.C.P.N.
L’avion du club est baptisé par l’épouse de l’Administrateur-Maire de Pointe-Noire, Madame PERILHOU. Un bal et un buffet sont organisé sous la paillote des sous-officiers de l’aviation.
6 avril 1951 : 1ère assemblée générale.
350 heures de vol et 2500 atterrissages ont été effectués.
A l’automne 1951, l’A.C.P.N. se dote d’un second avion : un AUSTER Autocrat.
Ensuite un Stampe est mis à disposition de l’aéro-club par le Ministère des transports français.
Fin 1952, l’A.C.P.N. est riche de quatre avions dont un bi-moteur.
La création de cet aéro-club a été possible grâce à l’aide des autorités du Moyen-Congo, de toutes les sociétés aériennes, des commerces de l’époque et du TOURING CLUB de France qui avait fait de Pointe-Noire une escale de même que pour les pilotes et les mécanos militaires.
L’aéro-club tourne à plein régime : il y a tant d’élèves que des groupes doivent être formés pour répartir les possibilités de vol ; les avions sont utilisés pour des missions en brousse (Mayumba, Dolisie) ; des rencontres aériennes sont organisées avec les autres de clubs de la région (Brazzaville, Dolisie) et baptisés Rallye du Mayombe .
1955-56 : année noire : suite à la casse successive des machines, l’aéroclub se retrouve sans avion et se voit contraint de vendre tout ce qu’il possède jusqu’à la dernière petite cuillère pour faire face à ses dettes et pouvoir engager l’acquisition de nouveaux appareils.
Fin 1956 : 2 Tiger Moth ont pu être rachetés, le troisième est en cours de réparation. Un Jodel D117 vient compléter la flotte.
Second semestre 1957 : 375 heures de vol sont réalisées (200 en voyage, 175 en école).
Décembre 1957 : la section d’aéromodélisme est créée.
Assemblée générale du 20 mars 1959 :
500 heures de vol ont été réalisées au cours de l’année 1958.
6 brevets ont été obtenus
Le premier élève africain a été pris en charge
Evacuations sanitaires de forestiers africains ont été rendues possibles dans des conditions difficiles, grâce au club, alors que des compagnies aériennes ne souhaitaient pas s’en charger, notamment l’une le jour de Noël.
Assemblée générale du 21 mars 1960 :
500 heures de vol ont été réalisées au cours de l’année 1959.
6 brevets ont été obtenus